Géo-Origine

Le projet Géo-Origine est financé depuis 2020 par un Défi Origines de la Mission pour les Initiatives Transverses et Interdisciplinaires (MITI) du CNRS.

L’objectif est de développer un réacteur permettant de réaliser des réactions de chimie prébiotiques dans des conditions géochimiques représentatives de la Terre primitive. Plus d’info à venir.

Je suis co-porteur dont ce projet porté par Dr. Frances Westall et réalisé en collaboration avec le LPC2E (Laboratoire de Physique et Chime de l’Environnement et de l’Espace), CNRS, Orléans.

 

Contribution à ExoMars 2022

Le groupe Exobiologie du CBM est impliqué dans la mission ExoMars depuis le début. Notre contribution est multiple et se fait actuellement via différents sous-projets :

Mars GéoMicroPal

Le projet Mars GéoMicroPal est financé depuis 2008 par l’agence spatiale française CNES.

L’objectif est de travailler à la recherche de biosignatures dans les roches anciennes terrestres et d’utiliser ces biosignatures en préparation des futures missions martiennes dédiées à la recherche de vie.

Je suis co-porteur dont ce projet porté par Dr. Frances Westall.

ISAR

L’ISAR, pour International Analogue Space Rockstore, est une collection de roches et minéraux analogues de Mars. Elle est financée par le CNES via le projet Mars GéoMicroPal, par l’OSUC (Observatoire des Sciences de l’Univers en région Centre) et par le CNRS.

L’objectif de l’ISAR est de proposer des matériaux analogues et peu couteux pouvant être utilisés pour tester les instruments spatiaux et/ou valider certaines mesures réalisées sur Mars. En effet, exceptées quelques météorites très rares, nous ne disposons pas sur Terre de roches martiennes permettant de réaliser ce type d’études.

Plus d’info sur www.isar.orleans-cnrs.fr.

Je suis responsable technique de cette structure dont le responsable scientifique est Dr. Frances Westall.

RSOWG

Je suis membre de l’équipe scientifique d’ExoMars 2022 via le Rover Science Operation Working Group (RSOWG) de l’ESA.

L’objectif de ce groupe est de travailler à la coordination des instruments scientifiques de la mission dont le départ est prévu en 2022.

Je suis plus particulièrement impliqué dans l’équipe “Micro”.

CLUPI

L’appareil photo haute-résolution de la mission est baptisé CLUPI, pour Close-Up Imager. Cet instrument est principalement développé en Suisse, au Space Exploration Institute de Neuchâtel, sous la responsabilité de Dr. Jean-Luc Josset (PI de l’instrument). Une partie du développement a cependant été réalisée sous la responsabilité du LPC2E et du CBM au CNRS d’Orléans (l’encapsulation du détecteur). Dr. Frances Westall est également Co-PI de l’instrument.

L’objectif de nos travaux dans le groupe Exobiologie est de travailler à l’interprétation géologique et astrobiologique des images qui seront réalisées sur Mars. Nous travaillons activement à la phase de test via l’utilisation de matériaux analogues. Bien évidemment, ces études se font en collaborations avec les autres instruments.

Je suis membre de l’équipe scientifique de CLUPI.

APPIMIL

Le projet APPIMIL, pour Astrobiology Project of Photonic and Ionic Martian Irradiation in the Laboratory est financé depuis 2018 par le CNES.

L’objectif est d’étudier l’effet des conditions d’irradiation à la surface de Mars (UV et particules) sur les molécules organiques d’intérêt exobiologiques et sur les biosignatures.

Je suis porteur de ce projet impliquant également le laboratoire CEMHTI d’Orléans et le DLR de Berlin.   

EURO-CARES

Le projet EURO-CARES, pour EUROpean Curation of Astromaterials Returned from Exploration of Space a été financé entre 2015 et 2017 par le programme européen Horizon 2020 (LEIT Space).

L’objectif de ce projet été de réfléchir à la création d’un centre de stockage et de (pré-)analyses d’échantillons extraterrestres ramenés sur Terre par des missions spatiales, depuis Mars notamment. La participation du groupe Exobiologie du CBM s’est principalement focalisée la création d’une collection de matériaux analogues et de références permettant aux futures équipes de s’entrainer et d’élaborer des protocoles d’analyses et de stockage.

J’étais membre du Working Package dédié aux analogues.

DEVIL

Le projet DEVIL, pour Drone Exploration for Versatile In-situ Learning,a été financé 2017 dans le cadre d’un Défi Instrumentation aux Limites de la Mission pour l’Interdisciplinarité (maintenant MITI) du CNRS.

L’objectif était de travailler à l’élaboration de protocoles d’explorations scientifiques en milieux extrêmes et/ou difficiles d’accès à l’aide notamment d’instrumentation embarquée sur des drones. Ce projet avait des applications pour l’exploration extraterrestres mais aussi pour l’exploration de grottes ornées et de volcans.

J’étais porteur de ce projet impliquant le CBM, le CEMHTI et l’Institut Denis Poisson d’Orléans, le laboratoire LIRMM de Montpellier, le laboratoire PACEA de Bordeaux et l’OVPF à La Réunion.   

CaliPhoto

Le projet CaliPhoto est financé par le CNRS depuis 2014. Il est également financé par le CNES depuis de 2015 via le projet Mars GéoMicroPal et a été financé par la SATT Grand Centre en 2016-2017.

L’objectif de ce projet est de développer une méthode d’identification et de caractérisation de matériaux à partir de photographies couleurs quelconques, c’est-à-dire sans contraintes sur l’appareil photo ni sur la source d’éclairage. Initialement développé pour aider à l’identification des roches forées sur Mars avec l’instrument CLUPI, la méthode trouve des applications dans de multiples domaines et a fait l’objet d’un dépôt de brevet.

Je suis porteur de ce projet qui a impliqué le CBM, le CEMHTI, le LPC2E, l’ISTO et l’Institut Denis Poisson d’Orléans.

LithoSpace

Le projet LithoSpace est financé le CNRS. Il a reçu le soutient financier du CNES en 2015 dans le cadre du programme Recherche & Technologie.

L’objectif de ce projet est de développer un système automatisé de préparation de lames minces pétrographiques pour l’exploration terrestre et extraterrestre.

Je suis porteur de ce projet qui implique le CBM, l’ISTO et le laboratoire PRISME d’Orléans ainsi que les enseignants et les élèves du Lycée Benjamin Franklin et de l’école Polytech’ d’Orléans.