Tout au long de ma carrière, j’ai étudié plusieurs récepteurs appartenant à la famille des RCPGs, tels que les récepteurs H3 de l’histamine, m1 de l’acétylcholine ou 5-HT6 et 5-HT7 de la sérotonine et j’ai démontré leur étonnante flexibilité structurale et fonctionnelle qui peut être attribuée 1) à la capacité de certains ligands à induire ou stabiliser des états conformationnels spécifiques 2) à la capacité des récepteurs à interagir avec des partenaires membranaires ou cytoplasmiques. Grâce à une stratégie pluridisciplinaire basée sur des approches cellulaires (BRET, FRET, TR-FRET, Alphascreen), associées à des études biochimiques, immunohistochimiques et comportementale j’ai pu identifier de nouveaux ligands de ces récepteurs, caractériser leur mécanisme d’action et évaluer leur potentiel thérapeutique dans plusieurs modèles animaux de maladies neurologiques ou psychiatriques. Ainsi j’ai pu montrer que de par leur capacité à dialoguer avec leur environnement en interagissant avec des molécules (neurotransmetteurs, ligands) ou des partenaires protéiques, l’activité des RCPG est finement régulée.

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